Nos consultants ont une double vie : Thierry De Chalain

Date
22 avril 2021

Partagez un bout de la vie de nos collaborateurs en découvrant leurs hobbies ! Thierry De Chalain, d²X Paris, nous parle de sa passion pour le tir à l'arc.

 

Tir campagneQuelle est ta passion ?

Je pratique le tir à l'arc, en compétition (enfin, quand on n'est pas confiné...) et en tant qu’entraineur.

 

Quand et comment as-tu commencé ?

J'ai découvert le tir à l'arc grâce à ma belle-famille, dans la maison de campagne, il y a une douzaine d'années et ça m'a beaucoup plu. J'ai donc trouvé un club à Chaville qui, grâce à une école d'arc intégrée encadrée par des formateurs diplômés, puis des entraînements encadrés, permet une progression dans la pratique de ce sport complexe et très technique.

Elève archer débutant sur la saison 2009-2010, l'école d'arc m'a accompagné jusqu'à mes premières compétitions. Depuis, je continue à progresser grâce aux entraineurs du club, et aux autres archers avec qui les échanges et l'entraide permettent de s’améliorer.

 

Qu’est ce qui te plaît dans cette pratique ?

Le tir à l'arc est un sport individuel, et ton principal adversaire, c'est toi-même. Ça pousse donc à toujours chercher à se dépasser pour progresser. Mais ça n'empêche pas la convivialité sur le pas de tir, ainsi que la bienveillance et la courtoisie ! Quelques concours permettent néanmoins une compétition entre archers, comme les concours avec duels, ou les compétitions par équipes.

Ce qui me plait aussi dans ce sport est sa complexité. On ne s'en rend pas compte quand on essaye le tir à l'arc en club de vacances ou lors de portes ouvertes, mais la réussite sur le pas de tir récompense un long travail sur la technique de tir de l'archer. Les golfeurs connaissent cela, c'est très similaire. C'est pour cela qu'un an d'école de tir pour les débutants, ce n'est pas de trop. Mais quelle satisfaction de voir ses efforts payer en cible !

C'est un sport qui demande aussi beaucoup de rigueur sur le pas de tir. A la base, l'arc est une arme, donc les règles de sécurité sont essentielles. La concentration sur le pas de tir est donc constante, pour la sécurité de tous et la qualité du tir. Ce niveau de concentration permet de faire le vide dans sa tête le temps de la pratique. Un bon bol d'air au milieu les tracas du boulot ou de la vie quotidienne, surtout en cette période de pandémie.

 

Et dans ton quotidien, comment s’inscrit ta passion ?

Pouvant pratiquer le tir à l'arc en extérieur, ce sport à la chance de figurer parmi ceux qui ont repris très vite malgré la pandémie. Bien qu'en hiver, les conditions climatiques ne soient pas évidentes (froid, pluie), j'ai pu conserver un minimum de pratique depuis la fin du premier confinement, même si celle-ci n'est pas au niveau de celle en temps ordinaire. Ce qui me manque le plus actuellement, ce sont les compétitions.

L'école d'arc, elle, n'a jamais fermé depuis le premier confinement. J'ai donc pu continuer à assurer la formation de mes élèves, tout en adaptant les cours aux consignes sanitaires. J'ai un groupe de 9 élèves, que je forme toutes les semaines en binôme avec un élève entraîneur actuellement en formation lui-même.

 

As-tu acquis des compétences que tu utilises dans ta vie professionnelle ?

Ce sport m'a apporté plusieurs compétences qui me servent dans ma vie de tous les jours, tant personnelle que professionnelle :

  • Tout d'abord, au tir à l'arc, on règle l'archer avant de régler le matériel. Au quotidien, cela pousse à se remettre en cause quand quelque chose va de travers avant de rejeter la faute sur les autres, ou sur les moyens à sa disposition pour réaliser les tâches que l'on a à faire.
  • Ensuite, même si on se fixe un objectif global sur une saison sportive, la progression au tir à l'arc n'est possible que si on est concentré sur quelques points à chaque entraînement. Vouloir tout corriger/améliorer en même temps est le meilleur moyen de s'éparpiller et de ne pas progresser du tout. Il en est de même, dans mon métier, dans le pilotage de services IT : on améliore la qualité de service point par point pour arriver à un résultat global.
  • J'ai toujours aimé transmettre mes compétences dans les domaines que j'aime, qu'ils soient professionnels ou personnels. La formation d'entraîneur m'a appris à structurer la formation sur l'année autour de la démarche fédérale, tout en y intégrant ma propre expérience, et mesurer la progression de mes élèves au fur et à mesure de l'enseignement que je dispense.

De dos (crédit photos : Thierry De Chalain)

Merci Thierry pour ton témoignage !

 

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