Nos consultants ont une double vie : Stéphane Didillon

Date
28 mai 2020

Partagez un bout de la vie de nos consultants en découvrant leurs hobbies ! Stéphane Didillon (d²X Suisse) nous parle de sa passion pour le patinage de vitesse en compétition.

 

 patinagedevitesse2

 

Quelle est ta passion ?

J’ai consacré toutes mes activités de loisirs de mes 9 ans à 22 ans au patinage de vitesse sur glace. A partir de de mes 15 ans, je faisais 4h d’entrainement par jour. Officiellement, je n’avais pas le statut de sportif de haut niveau car ça n’existait pas à l’époque, mais j’avais toute les « contraintes » d’un sportif de haut niveau : de décembre à mars je voyageais beaucoup pour pratiquer ce sport (Allemagne, Pays Bas, Suisse, Italie …), et je consacrais ma vie au patinage de vitesse.

 

 

Quand et comment as-tu commencé ?

J’ai commencé ce sport quand j’habitais à Chamonix. Au départ je voulais faire du hockey sur glace, un sport d’équipe qui me motivait. Cependant, après plusieurs séances, j’ai constaté qu’on ne me faisait pas jouer énormément. Après la séance de hockey sur glace, la section patinage de vitesse faisait son entrainement. J’ai été subjugué par ce sport. De plus, je me suis tout de suite bien entendu avec toutes les personnes du groupe, j’ai donc essayé de pratiquer ce sport qui au début était une activité sportive comme une autre, et au fil du temps est devenu mon occupation favorite.  

En effet, pendant 3 à 4 ans, j’ai passé une partie de mes nuits l’hiver, avec un groupe d’amis, à arroser et entretenir une piste en glace naturel pour pouvoir pratiquer le matin et en fin journée le patinage de vitesse avec le soutien du club des sport et du service technique de la commune de Chamonix.

J’ai été l’un des premiers en France à pratiquer le Short Track, qui se pratique sur une plus petite piste (patinoire au dimension standard) avec des pointes de 60km qui sont atteintes avec une organisation de course par élimination. Cette discipline a supplanté la notoriété du patinage de vitesse au Jeux Olympiques.

L’apothéose de ma carrière a été de participer à la ‘Elfstedentoch’ (course des 11 villes). Cette course, qui es organisé habituellement sur les canaux gelés au Pays-Bas, a été délocalisé cette année-là à Lahti en Finlande car l’hiver était trop doux. 200km en moins de 8h, sur une piste de 50 km de glace naturel… Ce fut magique ! La forme ultime de sport un peu atypique.

  

As-tu continué ce sport ? L’as-tu remplacé avec un autre ?

Dès que le climat veut bien nous faire cadeau d’une période de grand froid sans neige et que l’épaisseur de glace atteint 6 à 15 cm, je me précipite sur le lac des Rousses dans le Jura français ou au lac de Joux de l’autre côté de la frontière en Suisse pour pratiquer et revivre cette sensation de glisse et de liberté.

Ayant été nourris au grand air, j’ai remplacé cette pratique par la course à pied, semi-marathon et marathon, qui me donnent l’occasion de visiter les grandes villes d’Europe.

Dès qu’il sera de nouveaux envisageable d’organiser des compétions sportives en groupe, je vous proposerai de constituer une équipe pour participer au tour du Canton de Genève, épreuve organisée sur 4 mercredis en mai et juin avec un challenge entreprise.

La marche nordique, la randonnée à ski ou encore la randonnée en kayak, sont aussi des activités que j’aime beaucoup car ce sont des sports qui me permettent de m’échapper du tumulte quotidien de me retrouver en communion avec notre chère nature.

J’ai également fait plusieurs fois le Mont Blanc. Ce qui m’anime : me donner des objectifs et tout mettre en œuvre pour y arriver.

 

Et dans ton quotidien, comment s’inscrit cette passion pour le sport ?   

C’est comme la gestion de projet, je me fix des objectifs à atteindre et il faut tout mettre en œuvre pour que l’objectif soit réalisé, en trouvant des stratégies et en composant avec les forces en présence.


As-tu des compétences grâce au sport que tu utilises dans ta vie ?

Oui, j’ai acquis des compétences au niveau relationnel : la facilité à communiquer avec de nouveaux collègues et le fait de savoir que les grandes choses ne se font jamais seul, mais avec une équipe et des personnalités toutes différentes.

Je suis aussi très opiniâtre et humble, grâce à ma carrière de patinage de vitesse. Je ne lâche rien lorsque j’ai un objectif à atteindre et cela même dans ma vie professionnelle.

 

Merci Stéphane pour ce superbe témoignage. Qui est partant pour un challenge entreprise spécial course à pied ?! 

 

patinagedevitesse