Nos Directeurs ont AUSSI une double vie : Sandrine GASTINE

Date
26 novembre 2019

Partagez un bout de la vie de nos consultants mais aussi de nos Directeurs d'Agence en découvrant leur passion ! Ce mois-ci, Sandrine GASTINE, Directrice d'Agence pour d²X Suisse nous parle de "synergologie".

Quelle est ta passion ?

Je suis passionnée par les rencontres et les échanges. Mon métier de BUM me convient donc bien.

Mais comme il n’y a pas que le boulot dans la vie, j’ai plein de passions à côté :

La plongée depuis plus de 10 ans, l’apiculture depuis 2 ans et les Maisons Familiales Rurales (MFR) depuis 5 ans.

Avant de vous parler du sujet de cet article, je fais une parenthèse sur les Maisons Familiales Rurales (MFR) car c’est une cause qui me tient à cœur. C’est un réseau de 430 écoles en France (1000 dans le monde), proposant des formations professionnelles et gérées en mode associatif. Je suis présidente du conseil d’administration qui gère une des 17 écoles de Haute-Savoie. Chaque école forme 200 à 400 jeunes par an.

 

Aujourd’hui, je souhaiterais vous parler de « synergologie ». C’est une discipline qui étudie le langage non verbal.

Je suis une synergologue, comme les 307 autres synergologues dans le monde (source : http://registre.synergologie.org/registre-officiel/ethique/liste-officielle-des-synergologues). J’observe, j’analyse, j’interprète le non verbal de mon interlocuteur.

 

Quand et comment as-tu commencé ?

J’ai commencé ma formation en 2014, en me disant que je souhaitais faire mon métier autrement. J’étais Account manager depuis 10 ans dans une société de service et je voulais faire évoluer ma façon de travailler (en recrutement, en négociation, en interaction avec mes interlocuteurs).

C’est un collègue qui m’en a parlé après avoir assisté à une présentation de Philippe Turchet, l’inventeur de la synergologie. Il a cartographié le corps et créé une table de classification pour donner une grille de lecture commune autour de l’observation de plus de 1500 signes (position sur la chaise, axe de tête, croisements de bras ou de jambes, gestes, démangeaisons, sans parler de tout ce que l’on voit sur le visage…).

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C'est une formation qui m’a pris plus de 2 ans, à raison d'un weekend sur deux, sur 3 niveaux, avec un travail de recherche et un mémoire (le mien s’intitulait : « La communication non-verbale des autistes Aspergers est-elle différente de celle des neurotypiques ?»). Ce n’est pas le genre de formation que l’on fait en 3 jours.

 

Qu’est-ce qui te plait dans cette activité ?

C’est impressionnant ce que l’on peut voir, si on observe. Le mieux serait de vous montrer des vidéos.

Certains disent que dans la communication, 7 % représente les mots, 38 % le ton, timbre et intonation de la voix, 55 % le langage du corps. Peu importe les %, le non verbal a de tout façon une grande place dans la communication et surtout dans nos métiers. Autant dire que c’est important de tenir compte de ce que le corps nous montre. J’ai beaucoup appris sur moi, car je suis la première personne que j’observe.

Je peux confirmer ce que je ressens, mon intuition. Cela me donne des éléments supplémentaires, une longueur d’avance. Je perçois plus facilement le mensonge, le non-dit, le malaise ou rien, si les paroles sont en congruence avec ce que la personne pense. Dans ce cas, le corps ne montre rien. Le corps parle lorsqu’il y a un décalage entre ce que l’on dit et ce que l’on pense ou ressent.

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Son utilisation est vaste : pour le personnel soignant (personne touchés par un AVC et qui perdent la parole, autisme, les jeunes enfants ou personnes âgées…), les éducateurs ou les coachs, les RH, les enquêteurs, avocats ou les douanes, les sociétés de surveillance, les commerciaux, les négociateurs.

Je vous rassure, je n’observe pas tout le temps, tout le monde.

 

Et dans ton quotidien, comment s’inscrit ta passion ?

Je l’utilise tous les jours forcément puisque je suis toujours en interaction (candidats, clients, consultants…) à la maison, ou à l’extérieur en spectateur (au restaurant, en réunion, à la TV…). Le terrain de jeu est immense. C’est passionnant mais une analyse demande du temps et se fait à partir de vidéo. Certains détails échappent à l’instant et seraient plus faciles à voir sur le ralenti d’une vidéo. Je n’y consacre plus beaucoup de temps depuis que j'ai rejoint d²X il y a un an. 

Je suis membre de l’Association Européenne de Synergologie (AES), qui rassemble les synergologues certifiés une fois par an pour 2 jours de formation continue. On fait 3-4 fois par an des afterworks dans chaque pays (France, Suisse, Espagne, Belgique, Pays-Bas, Canada) pendant lesquels on échange, on fait des analyses.

Je fais quelques fois des présentations, des conférences ou formations sur le sujet.

As-tu grâce à cette activité acquis des compétences que tu utilises dans ta vie professionnelle ?

Cela m’a permis de développer mon observation et mon attention à l’autre.

Le mot de la fin

Pour ceux que cela intéresse, je suis disponible pour en discuter, faire une présentation.

Pour ceux qui veulent en savoir plus tout seul, je vous laisse parcourir le site synergologie.org et lire ces quelques livres :

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Bonne lecture !

 

Merci Sandrine pour son témoignage !